Raymonde Poitras, une femme de projets

Raymonde Poitras Madame Raymonde Poitras.

Par Julianne Pilon

Le 19 février 2019, une de nos concitoyennes du quartier Évain, madame Raymonde Poitras, recevait un bel hommage de la Table régionale de concertation des aînés de l’Abitibi-Témiscamingue dont elle a été coordonnatrice pendant 10 ans. On y a souligné particulièrement son dynamisme, son dévouement et la qualité de son travail.

Nous avons rencontré Raymonde juste avant la semaine de relâche. Elle attendait avec impatience la visite de trois de ses petits-enfants. « S’il peut faire beau, on va organiser des activités de plein air. » Dans une conversation à bâtons rompus, nous avons retracé le parcours de vie de cette nouvelle retraitée de chez nous.

« Je suis originaire du Témiscamingue, plus précisément St-Eugène-de-Guigues, dont mon grand-père est fondateur. J’y ai passé mon enfance avant d’aller étudier à l’Université du Québec à Trois-Rivières où j’ai obtenu mon bac en récréologie. »

Après ses études, elle entreprend un long voyage de 9 mois en Europe et aux Indes avec son conjoint. De retour au Témiscamingue, Raymonde y trouve un emploi comme agente de développement à Rémigny. En concertation avec les gens du milieu, elle réalise divers projets, dont la nouvelle vocation de l’église qui est un petit bijou. Elle y greffe différents projets surtout en tourisme, films, visites guidées, transformation du presbytère en auberge et gîte touristique et quantité d’autres projets qui donnent une plus-value au village et à la municipalité. Par la suite, elle a été directrice générale des Promoteurs d’Angliers, organisme gestionnaire du site historique T.E. Draper et du Chantier Gédéon.

Mais revenons plusieurs années en arrière. « Avant d’investir dans le travail, j’ai décidé avec mon conjoint d’élever une famille. J’ai six enfants à qui j’ai consacré tout mon temps pendant des années. » Pour Raymonde, c’était important de donner ce départ dans la vie à ses enfants. « Tout se joue pendant l’enfance. La famille, c’est tellement important. »

La Table régionale des aînés

En 2008, Raymonde s’installe à Évain avec son conjoint. C’est alors qu’elle décide de se trouver un emploi. L’offre de la Table régionale des aînés l’intéresse. « Ça me semblait un beau défi. Comme je correspondais au profil exigé, j’ai été embauchée. » Elle y restera 10 ans.

« J’ai aimé cela. C’était une belle équipe. J’ai développé une grande complicité avec le conseil exécutif et son président, monsieur Jacques Lafrenière. Nous avons réalisé beaucoup de beaux projets. C’est valorisant de travailler pour et avec les aînés. » Elle souligne notamment les tournées régionales d’information comme le Café des âges, la Clinique juridique Juripop, de grands événements comme : Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité, colloque sur l’habitation, les Prix Hommage, les communications comme le site Internet, la page Facebook, les relations avec les médias. Soulignons que le colloque sur l’habitation a été réalisé avec une autre citoyenne d’Évain, madame Lili Germain.

Penser à moi

Maintenant qu’elle est à la retraite, Raymonde veut réaliser un grand projet, se consacrer à la peinture. « J’aime l’aquarelle. J’ai commencé des petites œuvres. Je compte me perfectionner. » Des visites aux petits-enfants, des étés au chalet, des voyages et la vie quotidienne avec son conjoint sont au programme. « Et, j’oubliais, je prends des cours d’anglais pour mieux communiquer, entre autres avec une de mes belles-filles. »

Et à travers tout cela, Raymonde va continuer à s’impliquer pour le journal « Ensemble pour bâtir ».

 

Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, avril 2019.
Crédit photo : gracieuseté de la Table régionale des aînés de l’Abitibi-Témiscamingue.

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