Vous avez déjà circulé dans les rangs de notre village d'Évain ? C’est de toute beauté. Mis à part les maisons et les garages, on y rencontre encore une multitude de granges. Elles sont âgées entre 40 et 70 ans. Certaines ont eu la vie plus dure que d’autres, mais elles tiennent encore le coup. Par contre, au fil des ans, le poids de la neige en a fait s’effondrer plus d’une.
Ces dites « vieilles granges » font partie de notre patrimoine, témoins des premiers colons arrivés ici en 1935. Leur existence remonte au Moyen-Âge et, depuis, les granges ont servi d’abri pour les animaux de ferme et d’entrepôt pour la nourriture du bétail acheminée par un système de poulies au second étage. S’ajoute aussi la machinerie agricole.
De plus en plus, vu le nombre décroissant de terres cultivées et d’élevage de bétail, aujourd’hui les granges abritent une multitude d’objets quelconques tels : bateaux, roulottes, voitures, quad, motoneiges, souffleuses, tondeuses, etc.
Toujours est-il que tout n’est pas perdu ! Ici même à Évain, que ce soit sur l’Avenue de l’Église, dans les rangs du Lac Flavrian, Audet, Nadeau, des Cavaliers, et même sur la route 117 Sud, les loisirs équestres honorent notre village. Des chevaux, il y en a partout ! Et croyez-moi, ce sont de magnifiques bêtes. Pour avoir eu la chance de me retrouver au beau milieu d’une dizaine d’entre eux d’un seul coup, j’ai savouré l’instant présent non juste en les photographiant, mais aussi en flattant le museau de ces imposantes bêtes pourtant dociles.
Toujours dans notre village, on y rencontre des vaches, des moutons, et même des poules ! La vraie campagne quoi ! Combien de fois voyons-nous passer des véhicules remplis de balles de foin ? Une preuve indéniable qu’existent encore des fermes. Et tout ça dans notre belle forêt boréale parsemée de plusieurs essences d’arbres, de plantes, de fleurs et… d’herbe. Bien sûr, car tous les animaux mentionnés ci-haut broutent l’herbe des champs à part le foin et la moulée qui leur sont servis.
Regarder le bétail brouter l’herbe en toute liberté dans de grands espaces, c’est un régal pour les yeux et ça ramène un brin de nostalgie en pensant aux premiers colons. Je dois dire que je lève mon chapeau à ces derniers fermiers qui perdurent à faire « le train » du matin et celui du soir. Et c’est grâce à eux si un jour nous pourrons peut-être nous suffire à nous-mêmes.
Merci à tous ces gens qui m’ont permis d’immortaliser quelques scènes rurales de notre village d'Évain, à travers mon objectif de photographe amateur.
Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, février 2021 et septembre 2022.
Crédit photos : Jacques Archambault.
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