Depuis des millénaires l’or fascine, séduit, envoûte.

En 2022, cette richesse puisée à même notre sous-sol sert-elle un mieux-être collectif ?
Est-ce qu’elle contribue à sa juste valeur à soutenir les programmes sociaux ?
Est-ce que cette richesse collective est redistribuée de façon équitable ?

On a beau clamer que l’extraction des métaux de notre sous-sol est indispensable, les dommages à la qualité de l’air et les rejets de contaminants dans les cours d’eau laissent un héritage lourd pour des générations à venir.

Les derniers mois m’ont permis de consolider mes priorités humaines et sociales. Les bouleversements environnementaux et sanitaires accentuent le besoin de mieux réfléchir à ce qui est indispensable à notre survie. J’entends par là celle des nombreuses générations qui suivront.

La qualité de l’air et de l’eau figurent en haut de liste de ces priorités. Même si cela nous semble acquis, des populations souffrent déjà de leurs mauvaises qualités ou de pénuries. La production de notre nourriture devient aussi une priorité vitale qui devrait modifier notre organisation sociale.

Les famines et les iniquités ne cessent de croître. Et nous, en sommes-nous vraiment protégés ?

Quelle place donnons-nous à la conservation de la qualité de l’air et de l’eau ? À la qualité et la quantité de notre approvisionnement alimentaire ?

Il y a urgence de prioriser une vision à très long terme des besoins vitaux des humains et des actions à mettre en place tout de suite.

Lorsque la croissance économique met en péril la survie des espèces sur notre planète, il est plus que temps de mettre à profit l’intelligence humaine.

* En 2020, les applications technologiques comptaient pour environ 8 % de la demande en or principalement dans la composition des microcircuits d’un éventail de produits électroniques. Près de 85 % était attribué à l’investissement et à la confection de bijoux.
Source : Ressources naturelles du Canada.

Article paru dans le journal Ensemble pour bâtir, mars 2022.
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