Jour de la Terre... ou tant que nous verrons le bleu du ciel

Bernaches Vol de bernaches canadiennes

Par Jacques Archambault

Avant de rédiger cet article, j’ai longuement réfléchi en me demandant si je devais être optimiste, pessimiste ou bien réaliste... ou encore les trois d’un coup. Combien d’entre nous aujourd’hui se posent la question : où est-ce qu’on s’en va ? À vrai dire, l’humanité se dirige-t-elle dans la bonne direction ? La technologie avance, mais la planète est en souffrance; d’un côté l’abondance, de l’autre la famine, la pauvreté. Et entre les deux, on prend le temps d’une guerre qui n’en finit plus de finir.

Le 22 avril de chaque année, et ce dans 140 pays, nous dédions un seul jour à notre Terre mère. Celle-là même qui nous permet de respirer, nous nourrir, boire, nous abriter, communiquer avec nos semblables et profiter de notre environnement, cette nature qui nous est si chère.

Beaucoup d’entre nous s’efforcent de contrer la pollution en diminuant les déchets et les matières recyclables. Mais qu’en est-il de toutes ces fumées d’usines, d’aluminerie, de pâtes et papier, de cimenterie, de raffinerie, d’exploitation minière, de charbon, de centrales nucléaires ? Que penser de tous ces avions qui volent dans le ciel ou ces bateaux qui naviguent sur les eaux ?

Pour remettre la planète bleue sur le bon pied, peut-on arrêter l’activité humaine ? J’en doute. Selon ENQUÊTES (Journal de Montréal, 16 décembre 2022), depuis 2012, les 100 plus grands pollueurs du Québec n’ont jamais émis autant de gaz à effet de serre (GES). Voilà qui est peu rassurant. En fait, que laissons-nous aux générations futures ? À nos petits-enfants ? Faut-il s’accrocher en dernier recours à la technologie ? Avec l’arrivée des voitures électriques, d’ici quelques décennies, on verra s’estomper peu à peu les moteurs utilisant le pétrole. C’est déjà un pas dans la bonne direction.

Comme on le dit souvent : tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Tant que nous verrons le bleu du ciel... ça va bien aller. Vivre d’espoir, nous l’avons connu avec la crise de la COVID.

Cette année, comme plusieurs années auparavant, je sèmerai des graines de fleurs de bourrache et regarderai les bourdons venir y butiner les fleurs.

Bourdon
Bourdon butinant une fleur de bourrache

 

Crédit photos : Jacques Archambault.

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